Rabbi Karly

A nouveau jour, nouvelle histoire.

Je vous ai parlé de mes amis, des gens qui remplacent la famille que je n’ai pas, et bien ces gens là je vais vous narrer qui ils sont et pourquoi je les aime, ces cons !

Tout d’abord je vais aller dans un ordre chronologique pour que les faits soient logiques dans ma tête (c’est déjà dur alors si je m’embrouille avec les dates ! !)

Avant l’age de 13 ans je suis pas né en fait, j’avais pas de vie et de toute façon on s’en fout ; 13 ans c’est quand on est en 5^ème et la j’ai rencontré un gars grand, baraqué et qu’était avec moi en 6^ème sans être mon ami c’est Florent M. A la base il me faisait un peu peur mais en fait il n’aboie plus qu’il ne mord. Avec Flo on a passé toute notre scolarité, au grand dam des profs, qui n’en pouvaient plus de notre répartie à deux balles, de notre j’en-foutisme et de notre réussite insolente de chance et de hasard. Total on a eu notre bac j’sais pas trop comment et nous vla en fac après d’innombrables conneries faites, de voyages en Italie, de familiarités avec les profs et au final de souvenirs pour les profs et nous mêmes (modestement es profs nous on dits que on étaient de drôles de personnages mais qu’on allaient leur manquer J sympas les vieux , nous aussi vous allez nous manquer ! !)

-En seconde c’est la qu ‘en fait ma vie a réellement débutée dans ce qu’elle peut avoir d’intéressant voire de sympa c’est à dire que la classe étaient géniale et que tout le groupe était soudé et que maintenant on est toujours tous (ou presque) encore de bons potes. Tout ce groupe, c’était :

J’en oublie sûrement, désolé pour les autres !

Voyez , tous ces gens sont à leur manière importants et inoubliables :

Bon Manon c’est Manon, elle habite dans ma rue encore aujourd’hui mais plus pour longtemps (sniff), c’est une fille géniale de tous les cotés tant psychologiques que amicaux, que le reste. Manon aujourd’hui elle fait des cours d’apprentissage de dico et elle apprend des trucs super genre les verbes issir et meussoir (vous regarderez dans les vôtres de dicos) mais c’est pour les concours d’orthophoniste ; elle sera super en orthophoniste, vous la verriez devant un enfant : c’est terrible !

Cédric : bon la c’est mon meilleur pote. C’est le gars on est ensemble dans la classe et on se cause pas et au premier de l’an chez clémence (merci a toi) on se fait chier, lui avec ses amis bizarres et moi tout seul alors on devient potes et maintenant sa mère veut nous pacser ! Avec ce vieux pote on a fait du skate (avec Bastien et Tortue et aussi David aussi, faut pas les oublier) et on a plus le droit d’en faire à cause de sa cheville et de mes genoux, on a fait des soirées de ouf où on a appris à ne pas quicher en moins de deux heures (maintenant on tient presque toute la nuit debout et sans jamais quicher ! ! ! !), on a fait des accidents en bagnole, on a fait du ski, de la vie parisienne, mirebelaise (merci Clémence), oléronnaise (merci David) et un tas d’autres trucs qui fait que on est bien potes et que un ingénieur (ou presque) et un couvreur c’est pas courant mais c’est ca qu’est bon.

Clémence : la c’est un peu le même trip, on est dans la même classe depuis la 6^ème et c’est en seconde qu’on devient potes. Avec Clémence c’est un peu comme avec Cédric, on a fait un tas de trucs (dont casser sa clavicule. Ahh, le skate) et pis on est de très bon amis. Elle est dans un trucs de physique de ouf, en fac, et pi ça chie un peu dans la colle mais elle s’en sort et elle s’affole pas c’est le principal. Elle est une sorte de psy pour les autres (surtout pour moi) mais pour elle même c’est une catastrophe alors j’lui donne un coup de patte, faut bien ; c’est sans doute une des raisons qui fait que on s’entend et se connaît si bien.

Carole et Nabil : j’les met dans le même panier parce que ils sont ensembles depuis maintenant presque trois ans je crois. Ils sont marrant tous les deux on dirait un p’ti couple de vieux qui ont leurs habitudes mais ils sont inséparables et quand ils sont séparés, ils s’appellent. L’autre jour j’étais avec Carole au café et elle reçoit un appel ; elle répond et cause, pendant ce temps la je reçoit un appel et j’étais sûr, ce qui s’est vérifié, que c’était nabil qui voulait savoir pourquoi elle répondait pas. C’est ça qu’est ouf ! Carole elle fait un truc de maths à la fac et Nabil, il est en fac de droit, en deuxième première année.

Bastien : un ami skateur, qui ne se casse ni ne se tord rien et qui cartonne tranquillement du haut de sa petite taille (il doit faire un petit mètre60 je pense). Il est en commerce à l’iut de chatellerault et ça cartonne pour lui. Bastien c’est le roi de la fête où y a des trucs chanmé : il fume depuis un moment et depuis peu boit avec nous les autres, mais Bastien il fait des trucs terribles : il a quiché 21 fois après une douille, il s’est évanouit au ralenti, les yeux ouverts en me regardant… des trucs du genre. Lui c’est le pote de la fête, chaque fois qu’on fait une teuf quelque part il en est avec Cédric, Tortue, David et moi.

David : un type que j’ai connu en première qui était un pote de Cédric du collège et qui skattait avec nous. Il est terrible, il est guitariste et il aime bien écouter Nostalgie (comme moi) et c’est une encyclopédie de la chanson française. Avec lui on se trip à causer comme des bourgeois quand on est bourré et c’est un fan de jeux de mots (mémorables week-end à l’île d’Oléron, merci les Marins) de merde et d’expression à la con (les botillions, le yogging, la fouëne). Avec lui on se paye tjrs des tranches de rigolade de folie

Tortue : même topo que pour David c’est un ancien pote de Cédric, qui skattait aussi et qui est de nos soirées de folie aussi et qui aussi aiment les jeux de mots et les situations qui partent en live sans arrêts. Un truc de fou avec Tortue c’est que personne connaît son nom : le gars sur sa carte d’identité ça pourrait être écrit tortue ce serait pareil, même certain profs l’appelaient Tortue. Mais en fait il s’appelle pas vraiment Tortue et j’ai appris son vrai nom après 3ans qu’on se connaissaient : il s’appelle Sébastien Décatoire (l’orthographe je sais pas du tout si c’est ça désolé si c’est mal écrit)

Mathieu B : c’est un type fou dans sa tête, il a pas réussit à se poser dans une situation quelconque. Il fait tout et rien, mais surtout il bédave, trop, et ça l’a emmené dans des trip (pourquoi hérisson è parce que cardinal) et des imitations de chocobo (moi j’étais un poulet) dans des couloirs d’hôtels, de folie. Un truc marrant c’est que Mathieu il t’oublie jamais mais il disparaît et un jour t’a un coup de phone et il te dit qu’on va s’prendre un narghilé !

Pauline : j’lai rencontré la première fois aux scouts dans notre enfance, elle me prenait pour in abruti, mais la vie est drôlement faite car maintenant on est bien pote et qui plus est c’est la copine de Matéo. Elle est marrante, c’est une fausse scientifique et aussi une fausse littéraire, je sais pas trop en fait ce qu’elle est vraiment. Elle, elle dit qu’elle est un homme, ce qu’est pas faux quand on l’entend roter ou parler comme un beauf mais c’est ça qu’est bien avec elle, elle sera pas choquée que tu causes de trucs bizarres car elle est amplement capable de te raconter bien pire et de se dire outrée de ce qu’elle a dit elle même

Matthieu G : Lui c’est un gars qu’était au lycée en seconde avec nous en anglais et après il en a eu ras le bol et il est devenu boulanger ; maintenant il est au chômage mais ça va revenir. J’sais pas trop comment on s’est rencontré mais maintenant il est chez moi trois fois par semaines et j’l’aime bien le gars. Il est communiste d’origine serbe, tatoué sur les bras et les jambes, ça c’est un pote qui faut avoir. On cause de tout et de rien et c’est le premier gars que je connais qui aime le serbe, alors on se trip à écrire et se dire des trucs qui veulent rien dire mais c’est pas grave. Et pis c’est p’têt un boulanger mais littéraire alors parce qu’il écrit des chansons bien, c’est vrai mais il joue pas top de la guitare alors pour trouver une orchestration il a du mal.

Adrien M : lui c’est l’origine croate qui se frite avec Matéo (Matthieu), ben c’est sûr c’est deux peuples opposés. On l’a pas connu à l’immigration mais il skattait aussi avec nous et il était en term avec moi et en européenne aussi (heureusement). On s’trip bien aussi avec lui mais le problème c’est que des fois il peut pas venir parce que y a foot ou rugby, ou la retransmission de Kazakhstan/ Bhoutan en curling ; c’est le vrai sportif. Son père c’est un fou aussi, alors je crois que y a une prédisposition génétique à l’expression de son allèle dominant de déconnade (il est en médecine).

Florent S : Un dernier ami skateur, qui habite à Hawaï à coté de chez Matéo. Lui c’est un peu notre autiste préféré, parce que quand il commence à jouer de la batterie ou à écouter une musique qu’il aime bien, faut le laisser parce qu’il s’isole du monde vivant pour être dans Floland et je vous raconte pas quand il est bourré. Il est en médecine comme Adrien, et en médecine y a des soirées beuveries donc forcément, Flo est bourré comme un coin au moins trois fois par semaine, ce qui lui donne un entraînement de fou ; c’est énorme de faire des soirées de beuveries avec Adrien et Flo. J’vais terminer en leur rendant hommage, en citant leur création, dont ils sont très fier : le pentathlon ! ! En fait, t’as 5 verres à tequila paf devant toi, remplis de : teq paf, whisky coca, vodka orange, armagnac, pastis pur, et de tout ça faut boire le plus vite. Je vous raconte pas le passage armagnacè pastis, c’est affreux surtout quand a déjà trois grammes dans chaque bras.

Là je vais m’arrêter pour le jour, parce que je vous ai narré tous les personnages importants pour moi, et qui le sont devenu dans ma période châtelleraudaise. J’en ai peut être oublié, je m’excuse et y reviendrai alors plus tard. Après cette période châtelleraudaise, débute la période poitevine-fac où là aussi j’ai rencontré des types formidables et que je n’oublie pas mais j’ai aussi rencontré un tas de gens que j’oublie au fur et à mesure (à partir de deux minutes après leur irruption dans ma vie) parce que ce sont des gens avec qui je n’ai rien en commun et que j’ai rencontré au cour d’une soirée ou autre et que je ne reverrai jamais : c’est ça la vie étudiante !

Merci à tous, vous qui êtes précités et qui êtes importants pour moi et que j’aime plus que ma propre famille.